Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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JAGUAR XK 120 roadster 1951
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Une voiture Jaguar XK 120 roadster ancienne de 1951, sellerie rouge, capote et side-screens beiges, roues pleines avec spats, carrosserie décapotable de couleur grise.
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La Jaguar XK120 est une voiture de sport à deux places (découverte ou coupé) produite par la marque automobile britannique Jaguar de 1948 à 1954.
Il n’y a eu que cinq modèles sportifs dans toute l’histoire de Jaguar. Cela montre que la compagnie a toujours créé du premier coup des automobiles qui resteraient longtemps en production au prix de modifications mineures.
Le développement du moteur Jaguar XK commença avant même la Seconde Guerre mondiale. Le bas moteur était basé sur le moteur des SS Jaguar et une toute nouvelle culasse à double arbre à cames en tête (DOHC Double Over Head Camshaft en anglais) fut développée. Les nouveaux moteurs avaient un nom de code commençant par X comme expérimental et une lettre évoquant le modèle : XA, XB etc. En 1948, on en était au modèle de moteur XK, une version 4 cylindres développant 150 chevaux fut installée dans un petit roadster (une MG), ce moteur permettait d’atteindre 108 mph (175 km/h), mais il manquait de puissance pour la future berline Mk V. C'est donc la version 6 cylindres qui fut sélectionnée.
Une instrumentation complète, un intérieur en cuir Connoly et surtout un prix très attractif, trop bas pour être vrai, complétaient le tableau. Le prix, pour des raisons fiscales, étaient inférieur à £1000. En 1948, il y avait très peu de voitures capables d’atteindre 120 mph (192 km/h) et il fallait débourser beaucoup plus (deux fois plus pour une Alfa Romeo 3 litres ou quatre fois plus pour une Bugatti 57SC.
Un groupe d’ingénieurs fut envoyé à Jabbeke ou une XK120 de série atteignit l’incroyable vitesse de 126 mph (201 km/h), devenant ainsi la voiture de série la plus rapide du monde. Avec certaines modifications mineures (saute-vent et couvre-tonneau au lieu de pare-brise), la vitesse fut même de 132 mph (212 km/h).
Les plans initiaux étaient de ne construire que 200 exemplaires, mais l’afflux des commandes rendit évident qu’il faudrait produire l’auto en plus grande série et remplacer la carrosserie en aluminium sur ossature bois par des panneaux en acier pressés sur une ossature métallique.
La construction des outils de production prit une année au cours de laquelle les modèles alu furent réservés aux salles d’exposition et à certains clients chanceux. La production des modèles en acier commença en 1950, essentiellement pour l’exportation et les États-Unis où la « 120 » devint la voiture des stars. Tout compris, c’est un peu plus de 200 roadsters alu qui ont été construits, ils sont très recherchés maintenant. Il faut noter que la voiture avec carrosserie acier n'est pas plus lourde que le modèle aluminium.
La demande a été aussi multipliée par ses succès dans les courses, ce qui incita Jaguar à engager au Mans 3 XK120 quasiment de série pour se confronter à la concurrence en 1950. Cette année ne fut pas faste, mais permit à Jaguar d’apprendre assez pour construire la XK120C, connue sous le nom de Jaguar C-Type qui rapporta la première victoire de Jaguar au Mans en 1951.
En 1951, Jaguar proposa un coupé (Fixed Head Coupé = FHC) qui avait des fenêtres relevables au lieu d’écrans et un intérieur plus luxueux que le roadster. Et deux ans plus tard, c’est un cabriolet (Drop Head Coupé) qui entra dans la gamme avec les aménagements du coupé (tableau de bord en loupe etc.) et une capote plus lourde, plus isolée et plus pratique.
La XK120 est la plus légère et la plus sportive des XK, mais sa conduite demande une certaine familiarisation avec la direction qui est lourde et imprécise et les freins à tambours qui sont assez peu efficaces et chauffent rapidement. La boîte Moss qui est lente et demande un double débrayage dans les deux sens entre la première et la seconde offre une conduite « vintage », mais de toutes les voitures de série de cette période, la XK120 est certainement la plus performante et la plus agréable à conduire. Tous les modèles XK sont de conception simple et robuste et offrent à leur propriétaire pour un prix raisonnable, une expérience de conduite 50's inégalée.
La Jaguar XK 120 a été suivie de la Jaguar XK140.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Jaguar ", Royaume Uni 1945 - ....
Un jeune amateur de motos du nom de Bill Lyons, qui n'avait pas tout à fait 21 ans à l'époque, rencontra William Walmsley, qui construisait un side-car plutôt élégant pour les motos remises en état.
Le jeune Lyons fit immédiatement preuve des deux caractéristiques qui allaient s'avérer ses plus grandes qualités au cours des 50 années suivantes. Son sens des affaires lui permit de dénicher judicieusement une bonne opportunité commerciale, et son sens du style lui fit apprécier l'élégance de ces créations normalement banales.
Il eut le sentiment qu'en canalisant ces activités selon des lignes commerciales et en augmentant la production pour la rendre rentable, le potentiel était énorme.
Quelques années plus tard, l'infatigable William Lyons saisit une nouvelle opportunité pour sa société de side-cars Swallow, en construisant une carrosserie spéciale pour l'Austin Seven. En 1927, il créa une carrosserie extrêmement élégante à deux places pour cette petite voiture.
Une commande de 500 unités de la part d'un grand revendeur londonien lui permit de donner un départ fulgurant à son entreprise. Suivirent des carrosseries Swallow pour la grande Morris Cowley, puis la Fiat 509A, la Swift Nine et la Big Nine standard.
William Lyons ne se contenta pas de construire des carrosseries. Ayant un sens aigu de la publicité, il planta le décor précédant l'introduction de la gamme des voiture SS pendant l'été de 1931.
En 1934, Lyons demanda à Harry Weslake, ingénieur-conseil de grande réputation, de l'aider à mettre sur pied un service d'ingénierie. Williams Heynes fut nommé ingénieur en chef. On ne tarda pas à voir le fruit remarquable de cette collaboration.
En 1935, le nom de Jaguar fit son apparition sur une nouvelle gamme de berlines et de voitures de sport car William Lyons considérait que le nom évoquait la grâce, l'élégance, la puissance et la fougue de ce félin.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Lyons et Heynes, en collaboration avec Walter Hassan et Claude Bailey, travaillèrent sur un nouveau moteur qui devait établir la société comme un vecteur de force dans le monde. Ils choisirent un agencement de pointe avec arbre à cames en tête pour leur moteur six cylindres en ligne, qui développait initialement 162 ch.
Pour déclencher sa publicité, ils décidèrent de construire un nombre limité de voitures de sport, et Lyons ne disposa que de deux mois pour concevoir la carrosserie avant le salon automobile de Londres en 1948. La voiture, la XK120, fit un triomphe.
En 1950 fut dévoilée la berline Mark VII, une cinq places complète dotée du moteur XK. Elle était destinée au marché américain, et près de 30 millions de dollars de commandes furent enregistrées dans les mois qui suivirent son introduction.
En 1954, la XK120 fut remplacée par la XK140 qui s'était parée d'un moteur de 192 ch encore plus puissant. Vint ensuite la version MkII de la berline compacte avec des freins à disques, développés initialement pour les voitures Jaguar qui remportèrent le prix des 24 heures du Mans.
A partir de mai 1957, Jaguar monta des freins à disques sur ses XK150, et en 1958, une version roadster de la XK150 dotée de vitres descendantes fut présentée pour le marché des Etats-Unis.
En 1961, avec l'introduction de la Type E, Jaguar révolutionna la conception des voitures de sport. Vers la fin de 1961, la grosse berline MkX fit son entrée.De construction entièrement monocoque, elle partageait avec la Type E une suspension arrière indépendante et son moteur.
Sir William Lyons prit sa retraite en 1972, remettant les rênes de Jaguar à Lofty England. En plus d'être l'un des meilleurs concepteurs et l'un des hommes les plus inspirés de sa génération, Lyons était aussi un homme d'affaires remarquable. Jusqu'à sa mort en 1985, il ne cessa de s'intéresser de très près au destin de Jaguar.
En 1973, Jaguar lança une nouvelle version de la berline XJ : le XJ Coupé. La XJ-S qui lui était étroitement apparentée suivit en 1975. La version Cabriolet sortit en 1983. C'était la première Jaguar ouverte depuis la Type E. Elle céda le pas à la décapotable en 1988.
En 1983, un nouveau moteur 3.6 litres six cylindres développant 227 ch, l'AJ6, fut installé dans la XJ-S. En 1989, l'AJ6 3.6 litres fut amplifié jusqu'à 4 litres, et doté en option d'une transmission automatique à quatre rapports.
La société JaguarSport fut établie en 1988 pour produire et commercialiser les versions sportives des berlines Jaguar et des voitures de sport haute performance, notamment la XJ220 aux allures saisissantes.
En 1989, la société Jaguar aborda une ère entièrement nouvelle lorsque la société devint une filiale de Ford. La marque Jaguar réussit à préserver son identité, et au début des années quatre-vingt-dix, de nombreux développements inédits sensationnels intervinrent dans la gamme de produits Jaguar.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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